

BJK Cup: la "Team USA" et la Grande-Bretagne complètent le dernier carré
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont rallié jeudi à Shenzhen (Chine) les demi-finales de la Billie Jean King Cup, complétant un dernier carré que l'Italie et l'Ukraine avaient déjà atteint plus tôt dans la semaine.
Après la victoire serrée de la "Team USA" en début de journée contre le Kazakhstan (2-1), les Britanniques se sont qualifiées plus facilement pour les demi-finales de l'ex-Fed Cup en écartant le Japon 2-0.
Privées de leur locomotive au classement WTA Emma Raducanu (33e), qui a préféré disputer le WTA 500 de Séoul, ces dernières n'ont pas laissé échapper le moindre set en quarts de finale.
Sonay Kartal (82e) s'est d'abord imposée 6-3, 7-6 (7/4) contre Ena Shibahara (164e), avant que Katie Boulter (55e) n'expédie Moyuka Uchijima (92e) 6-2, 6-1 en à peine plus d'une heure.
Déjà battues en quarts de finale de la compétition en 2024, les Japonaises ont payé cher l'absence de leur cheffe de file Naomi Osaka (14e), initialement annoncée parmi les participantes mais contrainte au forfait par une blessure, selon la capitaine nippone Ai Sugiyama.
"Ce n'était pas notre jour", a soupiré cette dernière en conférence de presse.
"Atteindre les quarts de finale deux années de suite est déjà pas mal pour nous", a tenté de relativiser Ai Sugiyama. Le meilleur résultat du Japon en BJK Cup est une demi-finale, en 1996.
Qualifiées pour la deuxième année de rang pour les demi-finales de la compétition, les Britanniques défieront en demi-finales les Etats-Unis.
Lauréates à 18 reprises de la compétition, les Américaines ont dû s'employer pour vaincre la résistance des Kazakhes.
- "Goût d'inachevé" -
Après la victoire d'Emma Navarro (18e) contre Yulia Putintseva (61e) et celle d'Elena Rybakina (10e) contre Jessica Pegula (7e), le quart de finale s'est en effet joué au double décisif.
La N.1 mondiale en double Taylor Townsend et Pegula l'ont emporté 6-2, 7-6 (7/1) contre la paire Rybakina-Putintseva.
Après avoir perdu le deuxième simple de la journée, "j'ai dû changer très rapidement d'état d'esprit" pour remporter le double décisif, a expliqué Pegula en conférence de presse.
"J'ai pris ça comme un défi. D'une certaine manière je voulais me racheter", a développé l'Américaine.
La capitaine des Etats-Unis, l'ex-N.1 mondiale Lindsay Davenport, a pour sa part rappelé que ses joueuses visaient plus haut que les demi-finales en Chine. Le dernier sacre des Américaines remonte à 2017, leur dernière finale à 2018.
Avec quatre défaites en autant de finales de Fed Cup (1967, 1971, 1972, 1981), la Grande-Bretagne attend depuis encore plus longtemps.
"Tant qu'on ne soulèvera pas le trophée, on aura toujours un goût d'inachevé dans cette compétition", a souligné la capitaine britannique Anne Keothavong, confiante avant le duel contre les Etats-Unis.
Face au Kazakhstan, le premier match des Américaines était "très serré" et le quart de finale "aurait pu basculer dans l'autre sens", a-t-elle souligné.
Mais avec trois demi-finales sur les quatre dernières éditions de la BJK Cup, "on a prouvé combien on était régulières dans cette compétition. Nous sommes ici pour aller plus loin", a insisté Anne Keothavong.
Avant le duel américano-britannique programmé samedi, les tenantes du titre italiennes emmenées par Jasmine Paolini (8e) affrontent vendredi l'Ukraine d'Elina Svitolina (13e) dans la première demi-finale.
P.Mancini--GdR