Giornale Roma - Budget 2026: l'avantage fiscal pour la garde d'enfants ne sera pas modifié, assure le gouvernement

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Budget 2026: l'avantage fiscal pour la garde d'enfants ne sera pas modifié, assure le gouvernement
Budget 2026: l'avantage fiscal pour la garde d'enfants ne sera pas modifié, assure le gouvernement / Photo: JEROEN JUMELET - ANP/AFP/Archives

Budget 2026: l'avantage fiscal pour la garde d'enfants ne sera pas modifié, assure le gouvernement

La ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a assuré mardi que le gouvernement ne supprimerait pas l'avantage fiscal pour la garde d'enfants ou l'accompagnement des personnes âgées, dans le cadre des 40 milliards d'euros à trouver pour le budget 2026.

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"Il y a deux sujets sur lesquels je crois que collectivement, nous voyons que ça marche et qu'il ne faut pas toucher: c'est tout ce qui touche à la garde d'enfants et c'est tout ce qui touche à l'accompagnement des personnes âgées", a déclaré Mme de Montchalin sur RTL.

"Je le dis très solennellement: ces deux sujets là sont utiles, ils sont efficaces. (...) Il n'y aura pas de changement", a-t-elle assuré.

La ministre a indiqué que 26 métiers de services à la personne bénéficient actuellement d'un avantage fiscal correspondant à un crédit d'impôt sur le revenu égal à 50% des dépenses engagées.

"Est-ce qu'au fond c'est le bon périmètre? Est-ce que c'est un bon taux de remboursement? Quel est le bon équilibre entre le travail au noir qu'on ne veut pas encourager et le bon usage de l'argent public?", a-t-elle interrogé, citant les cours ou le sport à domicile, mais sans se prononcer sur les dépenses de ménage.

"Mais je le redis, tout ce qui touche à la garde d'enfants, tout ce qui touche à l'accompagnement des personnes âgées, je ne souhaite pas qu'on y touche. Après, les parlementaires peuvent décider autrement", a-t-elle souligné.

Le Premier ministre François Bayrou doit annoncer d'ici au 14 juillet ses orientations pour le prochain budget, afin de réduire le déficit public à 4,6% du produit intérieur brut (PIB) l'an prochain, après 5,4% attendus cette année et 5,8% en 2024. Le gouvernement privilégie la réduction des dépenses à une augmentation de la fiscalité.

"C'est le dernier moment pour avoir du courage", "il faut que nous nous remettions en ordre", a exhorté Amélie de Montchalin, rappelant que la France était le cancre de la zone euro en matière de déficit public. Elle a évoqué "un risque" de mise sous tutelle par des institutions internationales comme le FMI.

"Dans tous les ministères, on peut faire mieux. Dans tous les ministères, on peut se poser des questions sur la manière d'utiliser le mieux l'argent", y compris au sein de ceux de la Justice, de l'Intérieur et de la Défense qui bénéficient de lois de programmation pluriannuelles.

Pour ces ministères régaliens, "la question pour l'année prochaine, c'est: est-ce qu'on fait tout ce qui était prévu? Est-ce qu'on fait différemment? Est-ce qu'on fait un peu plus? Est-ce qu'on fait un peu moins?"

Mme de Montchalin a répété vouloir réduire le nombre de fonctionnaires, citant en exemple la baisse de 25% des effectifs au sein de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) depuis une dizaine d'années.

"On a eu des hausses de recrutements dans des ministères où du coup (...) nous n'avons plus et n'aurons plus, dans les prochaines années, les moyens d'augmenter les salaires des fonctionnaires", a-t-elle prévenu.

Il faut "nous demander (si) chaque euro que les Français paient avec leurs impôts (est) utile pour le quotidien. Si à cette question, les ministres et nous-mêmes ne savons pas répondre, alors ça veut dire que cet euro, il n'est pas utile, ça veut dire qu'il ne faut pas le dépenser".

M.Marini--GdR