

Incendie dans un aéroport de Dacca : évaluation des dégâts et ouverture d'une enquête
L’administration fiscale du Bangladesh a déclaré dimanche avoir commencé à évaluer les dégâts après l'incendie survenu la veille dans le principal aéroport de la capitale Dacca, tandis que le gouvernement a annoncé l'ouverture d'une enquête.
"Nous avons commencé notre évaluation" des dégâts, a déclaré Moshiur Rahman, responsable du Conseil national des recettes fiscales (NBR), à l'AFP.
Le Conseil national a commencé à évaluer les dégâts avec des entreprises qui ont averti que les pertes directes et les répercussions sur le commerce pourraient se chiffrer en millions de dollars.
L'incendie s'est déclaré samedi dans le terminal de fret du principal aéroport international de Dacca, où sont stockés tissus, accessoires vestimentaires, produits pharmaceutiques ou chimiques.
Moinul Ahsan, haut responsable à la Direction de la santé du Bangladesh, a déclaré que quatre personnes avaient été transportées à l'hôpital avec des blessures légères.
La cause du sinistre n'est pas encore connue.
Les pompiers ont réussi à maîtriser l'incendie et les vols ont pu reprendre dans la soirée, a déclaré à l'AFP le directeur général de l'aéroport, S. M. Ragib Samad.
Dimanche, de la fumée s'élevait encore des décombres.
"Le feu s'est propagé partout, je ne sais pas si une seule cargaison a pu être sauvée", a déclaré un pompier épuisé, dont l'uniforme était grisâtre et les mains noircies.
"Nous devions livrer des marchandises à nos clients aujourd'hui" et "je suppose que tout a été réduit en cendres", a confié à l'AFP un commerçant, Anand Kumar Ghosh.
Le gouvernement a déclaré dans un communiqué être conscient de l'inquiétude croissante de la population après une série d'incendies survenues récemment, notamment dans la zone franche industrielle de Chittagong et dans une usine chimique et textile de Dacca mardi, où 16 personnes ont trouvé la mort.
Les services de sécurité enquêtent "de manière approfondie" sur tous les incidents et "toute preuve crédible de sabotage ou d'incendie criminel sera suivie d'une réponse rapide et résolue", a-t-il encore indiqué.
"Aucun acte criminel ou provocateur ne sera toléré pour perturber la vie publique ou le processus politique", a-t-il averti.
A.Rossi--GdR