

Stéphane Plaza doit payer une contribution citoyenne pour usage de stupéfiants
Stéphane Plaza, agent immobilier vedette de M6 relâché mardi soir de garde à vue, doit payer une contribution citoyenne de 3.000 euros pour usage de stupéfiants, a indiqué mercredi le parquet de Bobigny.
La contribution citoyenne est un dispositif par lequel le procureur demande à l'auteur de faits de verser de l'argent à une association d'aide aux victimes, d'un montant maximal de 3.000 euros, en guise d'alternative aux poursuites. Le téléphone de l'animateur a également été confisqué.
Stéphane Plaza, 54 ans, avait été interpellé lundi soir dans le cadre d'une enquête pour trafic de stupéfiants menée par la police judiciaire de Seine-Saint-Denis.
Deux autres personnes ont été placées en garde à vue en même temps que lui dans cette procédure. L'une doit également payer une contribution citoyenne pour usage de stupéfiants, et la seconde sera jugée en comparution immédiate pour trafic de drogue, a indiqué le parquet de Bobigny.
Les enquêteurs ont voulu entendre l'animateur en tant que consommateur de drogues, car, "quand il y a ce type d'enquête, on peut ratisser large", a affirmé à l'AFP Me Carlo Alberto Brusa, l'un de ses avocats.
Commentant cette consommation, Me Brusa a souligné que Stéphane Plaza avait vécu récemment des "années infernales", avec un traitement médiatique "totalement à charge" de sa mise en cause pour violences conjugales.
L'animateur a été condamné le 18 février à un an de prison avec sursis pour violences récurrentes sur une ancienne compagne, ce qui a terni son image et sa marque.
L'agent immobilier conteste cette décision de justice et un procès en appel aura lieu.
Stéphane Plaza est devenu une star quand M6 l'a propulsé en 2006 à la tête de l'émission "Recherche appartement ou maison", suivie de "Maison à vendre" (2007) ou "Chasseurs d'appart'" (2015).
La chaîne a déprogrammé ses émissions après le jugement de février.
Par ailleurs, les agences immobilières du réseau franchisé Stéphane Plaza France peuvent choisir de changer de nom pour une nouvelle marque que cette société prévoit de lancer, sans supprimer celle qui porte le nom de la vedette condamnée.
S.Rinaldi--GdR